Etat-civil :°Nom : Henderson
°Prénom : Duncan
°Âge : 16 ans
°Sexe : Masculin
°Classe : Mutant
°Occupation : Pirate au chômage, voleur contractuelle.
Histoire :
Née d'une mère prostituée sur une des innombrables îles qui parsèment le nouvel océan, Duncan est aussitôt confié à un misérable orphelinat. Il y grandit aux bons soins de soeurs religieuses d'un autre temps et qui ont fait voeux de pauvreté, ce qui n'arrange évidement pas les affaires de la maison d'accueil. Enfant, il pleurait énormément et passait soudainement de la joie aux larmes. Etonnées par cet étrange comportement les bonnes soeurs finirent cependant rapidement par s'habituer à cette caractéristique, le travail empêchant une trop longue réflexion ; qui les aurait irrémédiablement conduis vers la découverte de son état mutant. Entraînant son renvoi immédiat de l’établissement de charité.
Le jeune garçon grandit vite, sans maltraitance aucune, mais croulant sous le travail et l'ennui. Il faut s'occuper des plus jeunes, réparer ceci, cela, aller faire les courses, se rendre à l'Eglise... Monotonie qui, bien vite, le conduis à rêver de voyage et de fuite vers ailleurs, un ailleurs plus colorés, plus mouvementé et bien plus intéressant que ce terne orphelinat, terré dans une petit ville qu'il n'a pas quitté depuis sa naissance.
L'occasion se présente enfin, alors que Duncan est âgé de quatorze ans. Envoyé chez la blanchisseuse, pour récupérer le linge des petits, il aperçoit un élégant navire, amarré aux quais qui bordent la ville. Bâtiment étrangement attirant, appel de liberté et promesse d'évasion. L'adolescent prend immédiatement sa décision. Il ne laissera pas passer une chance pareille qui ne se reproduira sûrement pas de sitôt. Rares sont les bateaux qui font escale sur cette petite île. Seul les bâtiments militaires sur lesquels il est impossible de jouer les passagers clandestins prennent le temps de visiter ce morceau de terre. Modèle d'angélisme, Duncan effectue ses commissions de la journée. Mais la nuit venue, lorsque plus aucune lumière ne vient troubler l'obscurité complice, il se charge d'un ballot de vêtements, de quelques maigres provisions, et, silencieux comme un chat, s'échappe de l'orphelinat.
Direction le port, qu'il atteint bien vite. Le voilier n'a pas bougé et le jeune homme sent son coeur s'emballer. Vite, il s'approche de la coque, vérifie que la voix est libre et grimpe aux cordages. Le pont est désert, une faible lueur éclaire une des cabines. Duncan se glisse aussitôt dans la cale, l'adrénaline lui serrant l'estomac.
Il y resta cinq jours. Cinq jours à grignoter des pseudo-provisions bien vite disparues et à chaparder des restes. Cinq jours à frémir lorsque la porte de la cale s'ouvre, cinq jours à se terrer derrière des caisses d'alcool. Cinq jours avant qu'un marin ne le découvre malencontreusement, alors qu'il aller remplir sa gourde d'eau.
Traîné sans ménagement sur le pont, Duncan découvre avec effarement ce qu'il soupçonnait déjà depuis longtemps. A l'angoisse succède bientôt l'exaltement. Quoi de mieux pour partir à l'aventure qu'un élégant voilier et un équipage pirate ? Ceux-ci en effet ne pouvant se permettre d'accoster pour se décharger de cet encombrant gamin et ne pouvant se résoudre à exécuter une si adorable teigne décide de le garder à bord. Du moins jusqu'à leur prochaine escale. Duncan est alors chargé des corvées de ménages, de cuisine et autre tâche du même genre auquel s'attelle avec joie ce mousse improvisé qui pourtant rechignait à la tâche dans le vieil orphelinat.
Tête brûlée, il force l'affection de l'équipage, qui, habitué à sa présence, rechigne à l'abandonner à terre. Duncan n'étant pas spécialement enthousiaste à cette idée, une décision commune est finalement prise de repousser l'échéance. Une demi-douzaine de mois plus tard, le jeune garçon est toujours là. L'équipage finit donc par en faire officiellement un pirate. Dès lors soumis à des entraînements réguliers - pour l'honneur du reste de la troupe parait-il - l'adolescent apprend le métier des armes, la navigation élémentaire, participe à ses premières saouleries, ses premiers abordages et conquiert ses premières demoiselles. Qui peut en effet résister à ce jeune pirate débordant de charme et, il faut bien l'admettre, de la suffisance caractéristique des adolescents ?
La Mouette - nom du voilier abritant Duncan - est aujourd'hui amarrée au port d'Eldorado, étendard noir baissé, et officiellement navire marchand. L'équipage, lâché pour un mois, s'est dispersé dans les rues. Duncan aussi par la même occasion. La ville, capitale du nouveau monde en construction le fascinant, il est le premier à poser pied à terre, dans la poussière.
Vous partez de : Eldorado
Caractère :Volonté est sans aucun doute son maître mot. Déterminé, Duncan fera tout pour obtenir ce qu'il veut, au péril de sa vie où de celle de ses compagnons s'il le faut. Certains appelleront ça courage, mais - bien qu'il n'en manque pas - cela tient plus de la folie pure. Défis, entreprises suicidaires, rien de mieux pour attirer l'attention de cette tête brûlée pour laquelle la notion du danger et plus abstraite qu'autre chose.
A première vue déluré et joueur, ado extraverti, Duncan se révèle être plus perspicace qu'il n'y paraît et doté d'une intelligence plutôt vive. L'esprit retord, il peut se montrer aussi roublard qu'un vieux marin et son manque de sens moral l'entraîne parfois dans des actions bien peu charitable. Cela ne l'empêche cependant pas de se montrer parfois naïf, sa faiblesse étant - on l'aura compris - les jolies filles. Jolies filles qu'il chasse joyeusement et dont il fait tourner la tête d'un claquement de doigt.
Sous ses dehors épanoui, Duncan et bien plus amère qu'il ne devrait et ses illusions sur la nature humaine ont toutes disparues. Caustique lorsque l'occasion s'en présente, il est aussi cynique que sa langue est fourchue. Ironiques et souvent perspicaces, ses attaques verbales sont aussi redoutables que le tranchant de son couteau.
Enclin à la pitié - il est encore jeune, le défendent les vieux marins - il n'a tué que de rare fois et toujours en pleine action, jamais de sang-froid. Cela ne l'empêche pas de ressentir toujours un désagréable pincement au coeur lorsque la chose se produit. Pas dépourvue de conscience, celle-ci se fait tout de même plutôt discrète.
Tête dure, extrêmement têtu et rebelle, Duncan accepte mal la soumission, les règles ou le respect, notion qu'il n'a semble-t-il pas envie d'apprendre. Cela ne l'empêche pas de savoir se plier au commandement d'un capitaine lorsqu'il navigue sur le bateau de celui-ci, sachant parfaitement l'utilité de ce genre de chose en mer. Cependant indépendant, il fera tout pour que cet état ne change pas
Description physique :Plutôt grand pour son âge - après tout sa croissance n'est pas tout à fait achevée - Duncan mesure environ un mètre soixante quinze. Mince, frêle diront certains, efflanqué - il compense ses épaules peu larges par une musculature sèche qui, bien que plutôt évoluée, n'altère en rien sa silhouette élancée. Le jeune homme n'ayant rien d'un monsieur muscle, il est cependant doté d'une grande agilité et d'un équilibre impressionnant, acquis en grande partie dans les cordages La Mouette où ses capacités lui valurent plusieurs nuits passées dans la vigie, par temps de grands vents.
Il retient ses cheveux mis long et constamment ébouriffé à l'étrange couleur châtain aux reflets auburn, dans un morceau de tissus qu'il noue dans le creux de sa nuque. Avec ses traits fins qui rappelle encore vaguement son adolescence pourtant encore présente, sa mâchoire saillante, son menton volontaire - recouvert d'un léger duvet blond -, ses yeux clairs et ses lèvres finement dessinées, Duncan est le type même du beau gosse, coureur et piquant, état qu'il assume par ailleurs parfaitement. Sa peau est halée par le soleil et le travail en plein air et son torse - qui, à son grand damne est encore imberbe - est marquées de deux longues cicatrices croisées, conséquences d'un ancien abordage.
Signe particulier : Duncan porte deux anneaux d'or aux oreilles, fruit d'une nuit un peu trop arrosée en compagnie de l'équipage de La Mouette.
Vêtements :Duncan est vêtu d'un pantalon de grosse toile, d'une couleur variant du marine au bordeau, d'un tee-shirt blanc recouvert d'un pardessus en cuirs, bleu, presque noir. Il porte de lourdes bottes de marins, usés par les voyages et les intempéries, et, tâchées par endroits, par une substance sombre, probablement du sang. Une grosse ceinture de cuir noir lui ceint les hanches, où sont pendus deux lourds pistolets, constamment chargés, et qu'il dissimule sous sa longue veste. Par acquis de conscience - pour faire plaisir à un vieux pirate un peu fou et parano, en compagnie duquel il parcourait les mers sur La Mouette - et bien qu'il n'en ait pour l'instant jamais eu besoin, une poche spéciale dans sa botte gauche abrite une fine lame à double tranchant.
Pouvoir / Capacité spéciale ou autre:Duncan peut percevoir les fortes émotions émanant des gens autour de lui. Peur, angoisse, stress, mais aussi envie, jalousie, plaisir et contentement. Ces émotions qui ne lui appartiennent pas s'insinuent dans son esprit et viennent parfois dissimuler son propre sentiment. Pratique pour prévoir la réaction de son interlocuteur, cela peut devenir bien encombrant dans une salle bourrée de monde ou cette affluence d'ondes provoque chez le jeune homme des tendances lunatiques extrêmes et de fort mal de tête. Heureusement pour lui, il ne réussit à capter dans son état normal que quelques bribes émotionnelles et seulement en se concentrant un temps soi peu. Ce sixième sens devient en revanche extrêmement sensible lorsque Duncan a absorbé une quantité suffisante d'alcool ou d'autre substance à effet hallucinogène comme de la drogue ou certaines plantes dont les marins sont friands.
Maîtrise du Combat / Technique de Combat :Habile à l'épée - avec pourtant une préférence pour le sabre, Duncan possède quelques prédispositions pour le lancer de couteau et le tir au pistolet. Friand pourtant de corps à corps - technique dans laquelle sa corpulence est un avantage de rapidité - il les préfère à la lame plutôt qu'aux poings, assez intelligent pour discerner son manque de chance de victoire. Oh, il ne manque pas d'une certaine force, mais à seize ans, il est certain de ne jamais avoir l’avantage.
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